Jussieu : évacuation par la force et fermeture administrative

Communiqué du Collectif de soutien aux éxilé-e-s de Jussieu et d’ailleurs.

Ce mercredi 28 février 2018, la présidence confirme sa position réactionnaire devant la condition de vie et d’accueil des réfugié-e-s. Les éxilé-e-s et leurs soutiens ont été forcé-e-s à quitter les locaux.

Plus d’une dizaine de camions de police postés devant l’université, des CRS armés jusqu’aux dents face à des étudiant-e-s et migrant-e-s pacifiques qui ne demandent qu’une chose, que la dignité de toutes et tous soit défendue. La pression exercée par la police est déplorable et la demande de la présidence de nous expulser par la force si l’occupation continuait est tout simplement lamentable.

Nous dénonçons la fermeture administrative du campus décidée par la présidence, qui n’avait aucun intérêt même pour une expulsion. Nous ne pouvons que supposer que cela ne servait qu’à empêcher des étudiant-e-s de manifester une quelconque solidarité envers les exilé-e-s. Un bâtiment occupé ne perturbe en aucun cas la vie de l’université, et ne met absolument personne en danger, bien au contraire !

Alors qu’aucun plan d’aide ou d’accompagnement n’est mis en place dans l’université Sorbonne Université, qui brille soit disant à l’internationale, sa présidence met des réfugié-e-s à la rue pendant le plan grand froid, voilà la réalité.

Nous appelons toutes les universités de France à se mobiliser, continuer le mouvement et s’opposer sans attendre à une politique migratoire d’extrême droite menée par le gouvernement.

Le collectif de soutien aux éxilé-e-s de Jussieu et d’ailleurs.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout et plein air

Flic retraité, ni oublié ni pardonné

Il parait que la mortalité est accrue l’année après la retraite ( c’est pas aussi simple). Il paraît aussi que l’espérance de vie des keufs est bien supérieure à celle des ouvriers, alors qu’on en fait tout un sac quand meurt un flic. Foutre. J’apprends que le chef des RG manifs,

Philippe Deschodt

a fait une teuf pour son départ à la retraite et il ne m’a pas invité, moi qui ait passé plus de temps à le défier du regard que la personne qui partage sa vie à subir ses caresses malodorantes ou à réchauffé son bœuf carottes.

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Quand je pense au mal qu’on s’est donné pour les photographier en loucedé au péril de notre iphone neuf et la Voix étale en grand la photo de lui et sa bande d’éjaculateur précoce tabasseurs de femmes. Quand ils me voient dans une manif,  ces orques sans idées, il me sourient d’un air OK corral et appelle pour qu’on envoie un car de bas du front supplémentaire. bande de cognes,, c’est comme jeter une bûche dans l’incendie de mes tripes pour l’éteindre. Bilto les connaît mieux que moi parce qu’il n’a pas couru assez vite, ou assez tout le jour de la fameuse manif, où on s’est retrouvés dans une rue déserte d’un quartier populaire et qu’il se sont mis à taper comme des malades sur des ado et des vieillards. Pas le vieillard que je suis remarque, qui court comme un serval sans rate, et qui a dû consoler une meuf  aux cheveux improbables,devant le Match de Victor Hugo vu que que son compagnon avait aussi été chopé.

Il faut reconnaître à PD un certain courage physique. il restait là, massif comme une motte de beurre à 50 cm de gars masqué qui lui hurlaient dessus. Mais c’était aussi une crapule. Ses rapports, j ‘en suis sûr pourraient concourir pour la pire œuvre de fiction policière du Quai des orfèvres. tiens il me dégoûte tellement que j’ai pas envie de relire l’article, poicre, pour savoir s’il compte écrire des polars racistes ou juste chasser pêcher et faire des barbecues. On s’en fout foutredieu. Ces rapports il devait les bidonner, parce que s’il accomplissait bien son travail en protégeant le repaire de faf et de capitaliste qu’est devenu le Vieux Lille, il lui arrivait souvent de chercher à provoquer l’affrontement en créant de situations conflictuelles en séparant les déters des socedem, en balançant sa garde à cheval de spécistes sanguinaires, ou juste en exhibant sa gueule d’ancien para ( oui je sais Monique il n’a pas été para c’est une métaphore). Du coup je rend hommage aux « abrutis de toute à l’heure qui un jour ne l’ont pas été et du coup on a pu boire un coup avec une factrice d’archet et des potes sans devoir étancher de sang sur nos fronts.

sa retraite lui évitera d’être pendu avec les tripes du dernier boucher sauf si on trouve l’adresse du mas du Lubéron ou il va jouir ( enfin !) des sommes exorbitants que lui ont versée une bourgeoise au abois via l’État chien de garde.

En vrai j’ai rien contre ce minable valet de Bolloré/Bettancourt/Dassault quand on fait un sale métier faut le faire salement. Si ça trouve on fait un leechi et on le paye pour nous donner ses trucs de vieux fennec du désert. Juste pour dire que plus ils sont cruels, équipés et  malins en face plus il faut apprendre l’Art de la guerre plutôt que de faire les gugusses en short dans un squat a taper sur des sacs de sable qui t’ont rien fait, bande de bougres de jeunes de musque de drogue de bande de jeune de musique de drogue. et le remplaçant qu’il ait une chemise violette ou joue les shérif on lui fait sa Brtith Milath ou Khitan de bienvenue à la prochaine occasion, sang dieu.

ya des jour où je me dis que j’aurais du payer mon avocat avant d’acheter un iphone à une fille ingrate, et e me demande si l’injure à policier ça tient après la retraite, et que j’aurais du lire l’article d’AD(G?) jusque au bout, si ça se trouve il par le 31 décembre et s’il ya une vie après la mort est ce qu’on pourra y trouver une bibliothèque ouverte toute la nuit.

Take care, ils savent vous reconnaître derrière une écharpe.

 

P.S. j’apprends un peu tard que le flic en chef de la Voix a chasse désormais en compagne de Philippe Deschodt. Ça fait plaisir Mais il été remplacé par un keum que je connais pas sinon que son nom signifie mauvaise terre (arable) et qu’il a fait la même école que moi. La bonne nouvelle c’est que je n’ai rien lu de romophobe sous sa signature, mais bon, c’est quand qu’ils nomment une flque en chef

 

PPS la voix du mort me doit au moins un accès prémium pour tout le badbuzz que je leur fais par icelle.

PPPS hormis la racaille argousine, je demande pardon à celleux que j’ai pu blesser dans ce texte, à cause du fait que c’est une sorte de parodie d’Emile Pouget et des premiers Pieds nickeés, les amiches !1

 

 

 

http://www.lavoixdunord.fr/250513/article/2017-10-22/philippe-deschodt-le-monsieur-manifs-de-la-police-lilloise-dit-adieu-aux-paves#_=_

http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1978_num_33_3_16778

1Pas d’offense non plus les gars.

Police partout Autonomie ouvrière à Lille 3 aujourd’hui

dans les circonstances décrites ci dessous l’université de Lille 3 a fait appel à mardi dernier à la police pour dégager les étudiants occupant un amphi pour débattre de la sélection, après que la direction ait assuré qu’elle ne ferait jamais appel à la police.

le jeudi suivant lors de la manif contre la même sélection, un vice président de la fac a fait des doigts d’honneur au manifestant.

la bonne nouvelle c’est que des alcooliques en échec scolaire peuvent entrer en fac du moment qu’ils portent un uniforme et un bouclier.

La mauvaise nouvelle, plus sérieusement c’est que la démocratie pers un chaque fois un peu de sa liberté. Il n’y a pas si longtemps les universités étaient interdites aux flics.

Pour causer de cela une réu est organisée à 13 ce mardi 5 décembre 2017 ( erreur sur l’affiche) 

plus exceptionnel Oreste Scalzone animera une discussion à 17 h ( date erronée sur l’affiche c’est bien ce mardi. Le co-fondateur de Potere operaïo avec Toni Negri, groupe qui inspirera les premiers autonome français autour de YMG est à peu prés aussi légitime pour parler de répression policière que mettons Johnny Rotten de punk ou Breton de surréalisme. C’est une occasion unique d’entendre dire autre chose que des platitudes sur l’autonomie ! Il parle mieux le français que moi, vu qu’il a du s’installer des années en France pour échapper à la féroce répression des démocrates chrétiens, qui faute d’empêcher les attentats d’extrême droite, préférait emprisonner des intellectuels coupables de penser.

j’ignore s’il accepte les selfie, mais si oui vous serez la reine des squatts !

17h oreste

( oui j’essaie de renouveler la phraséologie militante

Plus sérieusement les deux affiches magnifiques malgré la référence à un léniniste. et le communiqué d’une asso de prof de Lille 3, ceux qui ontpermis à des migrants d’étudier.

 

 

PAS DE PLACE POUR LA POLICE À L’UNIVERSITÉ

PETITION

Le Mardi 28 novembre s’est tenue une assemblée des étudiants s’opposant à la loi Vidal (documentations filmiques et débats), assemblée à laquelle ont participé également des enseignants-chercheurs.

L’assemblée a décidé d’occuper l’amphi A1 afin d’impliquer et de sensibiliser les étudiants de Lille 3, les personnels Biatos et les enseignants à la réorganisation néolibérale de l’université proposée par le gouvernement.

Malgré les propos du vice-président de l’Université se déclarant opposé à toute intervention de la police, à 22h15, les forces de l’ordre sont intervenues et ont expulsé les étudiants qui volontairement n’ont opposé aucune résistance.

Cela s’était déjà produit la semaine précédente à l’Université de Lille 2, alors que dans d’autres Universités françaises (Nantes et Lyon) des occupations contre la loi Vidal, impliquant aussi l’accueil de migrants mineurs sont maintenues.

Nous soussignés, enseignants-chercheurs de l’Université de Lille 3, soutenons l’engagement des étudiants de l’AG qui se mobilisent contre l’indifférence générale face à la politique de contrôle et de tri des populations, politique dont font partie aussi bien la sélection hypocrite des étudiants par la loi Vidal que la discrimination des migrants (voir la situation inhumaine des exilés à Calais aujourd’hui).

La Présidence motive sa décision de faire appel aux forces de l’ordre par son souci « de garantir la sécurité des lieux et surtout des personnes ». Elle écrit, dans un message adressé à tout le personnel, que cette « intrusion aurait par ailleurs mobilisé au-delà de ce qui est soutenable pour nos équipes de sécurité », et constate l’impossibilité d’établir un dialogue ».

Nous ne comprenons pas ce langage, les étudiants n’étant pas des intrus, mais des acteurs de la vie universitaire capables de veiller à la sécurité du lieu qui est le leur aussi, et prêts à un dialogue constructif avec des enseignants-chercheurs dont la première vocation doit rester celle d’une pédagogie, en sciences humaines, nécessairement critique du sens commun dominant.
L’intervention de la police, à Lille 2 et à Lille 3, est un fait très grave symptomatique de ce que c’est la fausse autonomie de l’Université, en réalité dépendante non seulement de l’esprit entrepreneurial et de l’idéologie de la compétitivité, mais aussi des décisions préfectorales.

Nous sommes solidaires de l’engagement généreux des étudiants expulsés, lesquels sont tout sauf des provocateurs à criminaliser. Comme eux nous aussi nous œuvrons pour construire une réelle autonomie de l’université, critique et créatrice, ouverte à tous ceux qui, sans distinction de parcours et de provenance sociale, désirent y étudier.

Association Nouvelle Jungle – Lille

Emmanuel Maton : 5 militants politiques rennais en détention arbitraire !

(communiqué des éditions Pontcerq

COMMUNIQUÉ CONCERNANT DES ARRESTATIONS POLITIQUES DANS RENNES

6 juin 2017

Des arrestations politiques d’une très grande violence ont eu lieu dans plusieurs appartements, à Rennes, au matin du 30 mai dernier. Depuis, cinq militants politiques, qui ont refusé la comparution immédiate, sont en détention.

Nous, Pontcerq, faisons ce communiqué, ce mardi 6 juin, et relayons cette information autour de nous : pour la raison que ces arrestations ont eu lieu dans un silence presque total dans les médias.

Les journaux sont occupés ailleurs. Ou alors : on ne sait plus très bien situer, après bientôt deux ans d’état d’urgence et des milliers de perquisitions, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. (On le sait pour la Turquie, la Russie, les autres pays.)

De telles opérations de police ciblées, précises, ne peuvent avoir été pensées et décidées qu’en haut lieu. Elles poursuivent un but évident : briser des groupes de résistance politique.

Les groupes auxquels on s’en prend aujourd’hui se sont battus par exemple contre la loi « travail » au printemps 2016. En les éliminant on ne cherche même pas à les punir : on les empêche préventivement de s’opposer à ce qui va venir1.

Ce qui se passe maintenant n’est plus seulement un spectacle écœurant d’intimidation : c’est réellement que quelque chose est en train, sous nos yeux, d’être expulsé, détruit, liquidé – de manière très décidée et froidement commandée, sous l’action de brigades policières : la possibilité d’une résistance politique.

Plusieurs de ces militants faisaient vivre à Rennes la Maison de la grève.

Nous déclarons notre soutien aux cinq personnes détenues, à leurs proches, à leurs camarades, à tous ceux de leur camp. Ainsi qu’à toutes les autres victimes, à Rennes et ailleurs en France, des méthodes ultra-violentes d’intimidation, d’incarcération politique2.

Nous sommes de leur camp contre un pouvoir aussi foncièrement policier, aussi foncièrement anti-politique.

Pontcerq,

Rennes, le 6 juin 2017

(Au cours de l’état d’urgence, en France, pour la cinquième fois prolongé)

1 Un nouveau président de la République (Emmanuel Macron) a été récemment élu. On sait les réformes dont il a l’intention, en particulier dans ce domaine du code du travail.

2 Le préfet de région, qui s’est occupé de la répression des mouvements politiques à Rennes jusqu’au printemps 2016 (Patrick Strzoda), a été nommé depuis Chef de cabinet du président de la République Emmanuel Macron ; il est passé entre-temps par le ministère de l’Intérieur. Les priorités policières du nouveau pouvoir sont évidentes. Certains « foyers » doivent être liquidés « avant l’été » (des réformes viennent).

Nota bene :

La violence de l’opération de police a été racontée dans lundimatin (revue en ligne). Les raisons alléguées par la police pour l’arrestation des sept personnes le mardi 30 mai ont été exposées dans lundimatin : ces raisons ne sont pas tenables. https://lundi.am/Rennes-un-policier-sort-son-arme-et-braque-des-manifestants. Il est imprudent – objectera-t-on – de s’en tenir à ce que dit lundimatin, aux seuls dires de lundimatin : mais aucun autre média n’a parlé. Que d’autres enquêtent aussi, s’ils peuvent… Dans un cas comme celui-là, tellement violent, la preuve est bien à faire de l’autre côté ; du côté de ceux qui ont tiré les armes, et qui continuent à les tirer.

Éditions Pontcerq

​18, bis Boulevard Volney​


35

​7​

00 Rennes
pontcerq@gmail.com
http://www.pontcerq.fr/

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Interdiction du rassemblement contre les crimes fascistes : le talon de fer En Marche

Les constantes interdiction de manifester dans le centre de Lille pour protéger lA Citadelle, repaire de fafs pose de plus en plus problème. Voir sur Lutte en nord une position proche de celle de l’AFA-NP2C

Lutte en nord

Hier devait se dérouler sur la Grand Place de Lille un rassemblement dont l’objectif était :

  • de condamner les meurtres dont sont accusés des militants de l’extrême-droite lilloise (affaire dites « du pousseur de la Deûle »)
  • d’exiger la fermeture du local raciste « La Citadelle » fréquenté par ces individus
  • de rappeler les relations troubles entre la police lilloise et ces assassins présumés

Nous avons publié la semaine dernière un texte revenant en détail sur l’ensemble de ces points.
Seulement la préfecture a décidé que ce rassemblement ne devait pas se tenir : un arrêté interdisant le rassemblement a été passé au nom de l’État d’Urgence Permanent. Cocasse lorsque l’on sait que c’est la police et l’extrême-droite lilloise qui ont armé le djihadiste ayant attaqué l’Hyper Cacher.
Cette interdiction n’a pas été communiquée publiquement. Ni la presse locale (qui s’était pourtant fendu d’un article racoleur le jour même)…

Voir l’article original 375 mots de plus

#ACAB : Johnny, 27 ans dans le coma après une intervention policière à #Lille

Voici un communiqué du Crime (Contre la répression des individus et les mouvements d’émancipation). Pour comprendre : cela se passe dans une enclave d’HLM

Fuck Cops = Nique la police

en lisière du Vieux-Lille qui est un peu Le Marais lillois.

 

Salut à toutes et à tous,
Voici ce qui s’est passé ce mercredi 10 mai dans le Vieux-Lille. On vous tient au courant des suites.
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Intervention de la police : un animateur dans le coma
10 mai. 14h 45. Vieux Lille.
Des jeunes font des allers-retours en motocross sur la plaine Winston Churchill. Churchill, c’est le nom de la résidence de 8 tours et de 400 foyers située à la périphérie nord du Vieux Lille. Là où vivait Hakim Djellassi, tué en toute impunité après son passage dans un fourgon de police en 2009. C’est là aussi où est retrouvé, ce mercredi 10 mai, Johnny, inanimé, la tête ensanglantée, suite à une intervention des forces de l’ordre. Johnny est toujours dans le coma à l’heure où l’on écrit ces lignes. Accident ? Violences policières ?
On est allés à la rencontre des habitant.es du quartier pour comprendre ce qu’il s’est passé.

Chaque jour ici, les jeunes subissent humiliations et contrôles policiers.«Les keufs nous balancent souvent des  »vous inquiétez pas, on va bientôt débarquer et on vous aura tous »» nous résume-t-on. C’est que la cité dérange dans ce paysage en cours de revitalisation du Vieux-Lille. Ici sera implanté le palais de justice flambant neuf à l’horizon 2021.

Pour l’instant, les résidences Churchill, Pont-Neuf et La Poterne sont les derniers endroits populaires résistants encore à l’embourgeoisement du Vieux-Lille.
Ce n’est donc pas un hasard si la police et surtout les BST [1] viennent « sécuriser » le territoire, ou plus clairement, harceler et stigmatiser la population.
14h45, ce 10 mai, les keufs débarquent, bloquent les rues, et contrôlent illico, tasers et flingues à la main. Bac, motards, camion-béliers, gendarmes.
Du monde. Beaucoup de monde. Du lourd pour seulement deux motocross circulant sur la plaine…
La scène est confuse, tout va très vite, une motocross est saisie rue Paul Ramadier, tandis qu’une autre prend la fuite à travers la plaine.
« Les flics braquaient tout le monde avec des guns » nous confie un jeune. Les renforts policiers sont appelés : contrôles, fouilles, pressions, etc.
Quinze minutes plus tard, Johnny, le conducteur de la motocross en fuite, est retrouvé inanimé à l’angle de la rue du Pont Neuf et de la rue de Gand.
Johnny alias « Baguette » a 27 ans et travaille dans le quartier comme animateur. Il est descendu de chez lui au moment de l’arrivée des premiers fourgons.
On nous raconte : un jeune était en train de pousser l’une des motocross, Johnny la récupère, démarre, et file en voyant la police le poursuivre.
Au talkie, un flic indique à ses collègues la direction prise par la motocross. Peu après, un autre balance aux jeunes avec cynisme « vot’ pote là, il s’est bien crashé la gueule ! ».
Personne n’y croit vraiment à ce moment-là, mais toutes les voitures de police se dirigent alors vers le lieu indiqué.
Que s’est-il passé ? Pour l’instant, peu d’éléments ont été fournis. Le conducteur aurait perdu le contrôle de la motocross alors qu’il sortait de la plaine.
C’est en tout cas la version de la police que s’empresse de relayer la Voix du Nord sur son site internet.
« Un véhicule des forces de l’ordre passant alors rue de Gand, avait trouvé le jeune homme inanimé et en sang, à côté d’une seconde moto-cross ».
Et plus loin : « Déséquilibré par une série de terre-pleins, le motard a perdu le contrôle de son engin, et a violemment percuté un mur d’enceinte ».
Pour la VDN, le conditionnel est en option et la police… hors de tout soupçon.
À ceci près que « Johnny savait conduire une motocross, et ces deux ou trois bordures, la moto les passe tranquille » assurent les jeunes.
Très vite, le bruit court que la voiture de police a percuté la motocross pour la déstabiliser.
Un flic lance à une personne présente sur les lieux du crash : « Viens voir sur la voiture, y’a rien, tu vois ».

Ce qui est étrange, c’est que les prostituées du secteur assurent tout d’abord aux jeunes avoir vu la voiture percuter la motocross.

Traiter les flics de porcs est insultant pour les porcs
Mais, dès le lendemain, elles se rétractent et affirment que Johnny aurait perdu le contrôle.
Une procédure judiciaire est enclenchée en moins de 24 heures à l’initiative de la famille, des soutiens et de Maître Regley afin de demander à avoir accès aux motocross saisies et à toutes les caméras du quartier, notamment celles de la caserne militaire à proximité qui pointent vers le lieu de l’incident.
Vaudrait mieux pour les bleus que les caméras corroborent leur version. En attendant, la famille et les habitant.es sont déterminé.es à connaître la vérité.
Histoire à suivre !
La Brique et le CRIME (Contre la répression des individus et les mouvements d’émancipation)
[1] Brigades Spécialisées de Terrain créées en 2010 par Hortefeux,
anciennement UTeQ.

Re-tuer Jaurès, chronique de la répression en Alès

Je reproduis un communiqué de Carapace qui organise ce jeudi le soutien à un manifestant qui porte la casquette pour une critique un peu vive de la police.

> Rassemblement de soutien
>>> Nîmes – Jeudi 11 mai – 8h
>>> Devant le tribunal (Boulevard des Arènes)
>>> Départ d’Alès en co-voiturage, à la Bourse du travail, à 6h45

Du 9 mars au 15 septembre 2016, des manifestations et autres actions
déterminées sont menées contre la loi travail. Dès le début du mouvement
social, l’Etat use de la violence pour casser les blocages et disperser
les manifestations. La détermination de l’Etat à ne pas laisser le
mouvement se développer est particulièrement forte dès les premières
actions. Les blessés et interpellés sont nombreux, rien d’étonnant au vu
des moyens dont disposent les flics (matraques, flashballs, gaz,
grenades, etc…). Au niveau national, ce sont des milliers de personnes
arrêtées, dont certaines écopent de peines de prison ferme ou avec
sursis, d’autres se voient soumises à des “peines alternatives” (Travail
d’Intéret Général, assignation à résidence, interdiction de manif ou
de séjour…).
Rien que sur Alès, 4 personnes sont interpellées le 23 avril suite à un
collage d’affiches. Lors de la manifestation du 17 mai, une action de
blocage de la sous-préfecture a été réalisée par plusieurs centaines de
personnes dont deux sont arrêtées quelques jours plus tard. L’un d’eux
est un collégien, convoqué pour jet de projectile. La deuxième personne,
accusée d’avoir cadenassé le portail lors du blocage, est condamnée à
280 heures de TIG. Durant la manifestation du 19 mai, deux personnes ont
le bras cassé dans une tentative d’interpellation de la BAC et de la
police nationale. Le 26 juin, ne trouvant pas d’autre prétexte, les
flics embarquent un manifestant pour un jet de pétard, il sera condamné
à 3 mois de sursis, 250 € de dommages et intérêts et 350 € de frais de
justice.
Au niveau national, le 15 septembre, dernière journée de mobilisation
contre la loi travail, est particulièrement encadré par la flicaille,
l’Etat voulant mettre un terme au mouvement social et surtout empêcher
sa reprise. Ce jour-là, à la fin de la manif à Alès, une partie du
cortège se dirige vers le lycée JBD pour aller soutenir les lycéens qui
veulent tenter de bloquer leur bahut. Comme tout au long de la manif,
les flics nombreux devancent les manifestants. Gazeuses et flashballs en
mains, les keufs démontent violemment la barricade qui tente de
s’ériger. Dans la cohue, un pavé est lancé face à ces provocations. Pour
les flics, il fallait un coupable. Une casquette trouvée dans un sac
crée la preuve idéale. Malgré les multiples caméras utilisées par les
flics ce jour-là, le moment où le pavé est jeté disparaît
miraculeusement des bandes. Le parquet décide de poursuivre le camarade
à la casquette.

Le 11 mai 2017, ce compagnon passe en procès en appel. Accusé de jet de
projectile sur les “forces de l’ordre”, il est relaxé en première
instance mais dans la foulée, le parquet fait appel de cette décision,
comme on pouvait s’y attendre. Après l’avoir soutenu lors de son premier
procès, nous entendons bien confirmer notre solidarité devant le
tribunal de Nîmes, le jeudi 11 mai.
L’utilisation de cette violence “légale” a pour objectif de faire peur,
de briser toute résistance à notre exploitation et de miner nos
capacités d’offensive. Il nous importe d’affirmer notre solidarité aux
personnes touchées par la répression sans tomber dans le piège de
l’innocence et de la culpabilité. N’oublions pas que la police nous
contrôle et nous humilie tous les jours, que la justice a pour but le
maintien de notre exploitation. La répression est indispensable aux
bourgeois et à nos gouvernants pour le maintien de leurs intérêts. Nous
subissons tous les jours l’exploitation et la domination, la répression
ne s’arrête pas en fin de manifestation, elle se poursuit au quotidien.
Des mobilisations ont eu lieu, notamment suite à l’agression de Théo à
Aulnay, la mort de Rémi au Testet, celle d’Adama dans le Val-d’Oise ou
celles de Zyed et Bouna à Clichy-sous-bois. À nous de les développer
face aux violences et à la répression policière. Il est important de se
défendre collectivement, d’affirmer notre solidarité, de ne pas laisser
de personnes isolées face à la police et à la justice.
Une attaque contre l’un d’entre nous, c’est une attaque contre tous !
Liberté pour tous !

> Carapace (Collectif Anti-Répression, Anti-Prison à Alès, Cévennes et
> Environs) est un collectif d’auto-défense, ouvert à tous et toutes,
> pour résister à la police, la justice et l’enfermement. Il a pour
> objectif de développer la solidarité et des outils de lutte afin de
> briser l’isolement et de construire des rapports de force face à la
> répression.
> Pour nous contacter, rencontrer…: carapace30@riseup.net

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Ne dites pas #Acab dites « policiers soyez plus gentils » #Lille

Hier soir un rassemblement contre les violences policières était organisé par l’AFA 59-62 (Action anti-fasciste). Le comportement de la police m’a semblé anormal et souhaite vous en parler, parce que cela me semble s’inscrire dans la tendance actuelle à limiter le droit de manifestation. Bien qu’ayant été sur place je laisse d’abord la place à un témoignage d’un militant France insoumise.
« Ce jeudi était programmée la 3ème manifestation lilloise contre les violences d’Etat depuis le viol de Théo à Aulnay-Sous-Bois fin janvier. Rendez-vous fixé Place de la République à 18h. Au cours de l’après-midi, des centaines de gendarmes mobiles et de CRS, accompagnés de plusieurs dizaines de baceux prenaient déjà position au point de rendez-vous. Vers 18h, un groupe d’une quarantaine de manifestants commence à se structurer au centre de la place quand plusieurs équipes de baceux investissent les lieux. Les personnes présentes sont tour à tour contrôlées, fouillées et insultées. A partir de ce moment se déploie un dispositif de ouf : l’ensemble des accès à République sont cadenassés par la BAC, les GM et les CRS. Toutes celles et ceux qui désirent se rendre sur la Place ou simplement la traverser sont contrôlés et fouillés. A ce moment là, plusieurs personnes se font embarquées (3 personnes apparemment). Le coup de pression des flics fonctionne et dissuade pas mal de monde de rejoindre le rassemblement. On retrouve plusieurs petits groupes venus pour la manif disséminés aux alentours de la place, observant la scène sans trop savoir quoi faire… Après avoir entonnés quelques chants et face à l’impossibilité de d’entreprendre quoique ce soit, les militants commencent à se disperser tranquillement. Plusieurs personnes se dirigent vers le quartier Moulins pour passer pénardo le reste de la soirée. C’est alors que les flics se sont lancent dans une véritable chasse à l’homme dans les rues du centre ville. Les baceux coursent puis lynchent des personnes au sol, des fourgons de la CDI foncent sirènes hurlantes dans tous les sens et des flics en civil sillonnent le quartier. Dans la cohue, une personne s’est fait serrer avant que le groupe ne se disperse. Dans la soirée, le quartier moulins est quadrillé de keufs qui font les chauds avec tous les gens qu’ils croisent, classic shit. #lille#justicePourTheo« 
Il y a eu 4 personnes embarquées je crois. Elles ont été mises en GAV pour « outrage à policier » parce qu’elles portaient des panneaux anti-flics. Dans une précédente manifestation, un manifestant avait été embarqué avant la manif parce qu’il portait un vêtement avec l’inscription « ACAB ». C’est paradoxal parce que c’était précisément un rassemblement contre les violences policières. donc c’est difficile de rester courtois sur les panneaux « Messieurs les policiers vous n’êtes pas très gentils ». . Je crois que l’on ne peut pas légalement interdire un rassemblement ( une manif non plus, mais il faut prévenir la pref), mais cette pression me semble une atteinte à ce droit. Plusieurs membres de la CNT et de Sud-étudiants participaient au rassemblements et pourraient témoigner.
Hier matin la Préfecture de Paris a tenté de faire croire aux lycéens qu’ils n’avaient pas le droit de manifester.( Non, participer au blocus pour Théo n’est pas pénalisable ). Un juriste d’Amnesty Londres prépare un rapport sur les entraves au droit de manifester en France ; il est venu à Lille interroger des témoins de l’irruption de la Police dans un local syndical, lors des manifs contre la loi travail.
Je pense qu’il faut documenter ces faits. il serait intéressant de pouvoir interroger la préfecture sur ces faits. S’agit-il de mesures décidées par l’Etat pour décourager les manifestations, ou d’initiatives prises par des policiers, juges et parties dans une manif qui les vise.

 

#Lille communiqué de l’Insoumise librairie autogérée expulsée

Salut à toutes et à tous,

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Hier, mercredi 4 janvier, vers 19h nous apprenons par des gens du quartier que la police municipale entre par effraction dans L’Insoumise. Nous arrivons pour constater que des uniformes surveillent la porte en attendant que l’entreprise Rabot-Dutilleul ferme le lieu. Le responsable de la mairie nous assure qu’il ne s’agit que d’un placage en bois provisoire en attendant qu’un expert considère si l’incendie n’a pas endommagé la structure du bâtiment. Auquel cas il n’y aurait pas d’expulsion. Nous savons que la structure du bâtiment n’a pas été touchée, les pompiers nous l’ont confirmé. Nous savons aussi que les
flics comme la mairie mentent comme des arracheurs de dents.

Du monde arrive, ça commence à gueuler. Ils appellent du renfort, on fait de même, assez rapidement on se retrouve une bonne cinquantaine à voir ce qu’on peut faire devant les lieux. Les CRS se pointent, chiens en laisse et flashball en bandoulière. On gueule : « La mairie profite de l’incendie », « Prolo dégage, la mairie aménage », « Une expulsion, mille
ouvertures ». Bousculade, manif sauvage, les flics chargent et gazent, on se disperse 200 m plus loin.

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Le lendemain matin la mairie mure, l’expert ne passera jamais. La mairie a trouvé une bonne excuse pour en finir avec ce lieu. Rappelons qu’elle fait suite à celle, la semaine dernière, des mineurs isolés des Olieux, toujours livrés aux tenailles du froid.

Retrouvons-nous dans les locaux voisin de la CNT ce dimanche 8 janvier à 13h pour trouver une réponse collective face à la gentrification et à ces nouvelles expulsions hivernales.

Pas de toit, pas de pitié.

L’Insoumise

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#Acab Demain à l’Insoumise de #Lille Journée contre la répression des #migrants de #Calais

Communiqué de l’Insoumise

Dans la continuité du mouvement contre les violences policières qui a eu lieu
après la mort de Rémi Fraisse, on continue à discuter de la répression, et
plus particulièrement de celle subie quotidiennement par les migrants.

Une nouvelle étape sera bientôt franchie dans les abominations qu’ils
subissent dans le Calaisis : un mur va être construit autour du port de Calais
et le dispositif sécuritaire va être massivement renforcé pour empêcher leur
passage vers l’Angleterre.

Le 18 décembre, une manifestation aura lieu à Calais contre ce « mur de la
honte » pour dénoncer les violences à l’égard des migrants, commises et
programmées. Ce mois-ci, alors que les grands froids rendent leurs conditions
de vie particulièrement difficiles, l’Insoumise propose un cycle contre la
répression et autour de la situation des migrants avec expo, discussions,
projections.

Ce samedi 13 décembre :

16H : VERNISSAGE DE PHOTOS

La jungle de Tatinghem et instantanés calaisiens (squat, jungle, répit, etc.).
Rencontre avec le photographe Julien / O2e.

calais

16H30 : PROJECTION DE « HÉROS SANS VISAGE »
(Mary Jimenez / 60 min / 2012)

Bruxelles, église du Béguinage : des migrants organisent une grève de la faim
pour obtenir des papiers. Un homme meurt. Tunisie, frontière libyenne, camp de
Choucha, des réfugiés racontent l’horreur de la traversée du Sahara vers le
Nord. Liège, dans un centre pour réfugiés, un homme raconte sa traversée de la
Méditerranée sur une chambre à air. Trois moments d’une guerre pour survivre.

17H30 : ÉCHANGES AVEC DES CAMARADES SOUDANAIS EN EXIL À CALAIS.

Cliquer pour accéder à programme-decembre-verso.pdf

1944- 2014 #ACAB Joyeux anniversaire à nos glorieux #CRS

Le 8 décembre 1944 étaient crééss les Compagnies républicaines de sécurité. Une partie des recrues étaient des FTP communistes. Par la suite,  Jules Moch, ministre de l’Intérieur SFIO les remplaça par des éléments plus fiables pour disperser les manifs de la CGT !  Pour marquer cet anniversaire, quelques chansons qui parlent de l’utilisation de la police dans la politique et quelques affiches de mai 68 .




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1954 Mouloudji Le Politique ( chanson de Boris Vian)

Je me moque de menaces

Je me moque de vos coups

Le soleil vient à sept heures
M’éveiller dans mon cachot

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1972 Gilles Servat les Prolétaires

Hitler le disait déjà :
« Un chômeur c’est pas rentable.
Un soldat, ça coûte moins cher.
Et c’est bien plus raisonnable. »
Mais de tous ces policiers,
Qu’est-ce qu’on va en faire ?
Mais de tous ces policiers,
Qu’est-ce qu’on va en faire ?
Ils s’en iront à la ville, tra la la la lair,
Taper sur les ouvriers,
Taper sur leurs frères.

1974 Jacqueline Danno  Il est 5 heures ( version Pour en finir avec le travail)

Les blousons noirs sont à l’affut
Lance-pierr’s contre lacrymogènes
Les flics tombent morts aux coins des rues
Nos petites filles deviennent des reines

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1980 Trust Le Mitard

Il tourne, il tourne, et tournera toujours,
MESRINE
Jusqu’au jour où vaincu en animal blessé
MESRINE
Il tombera à terre et se laissera crever.

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1984 Les Cadavres Salopes de keuf

La loi justifie la brutalité

1991 Chanson + bifluorée Petit Pasqua Noél

« Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si nous pouvons charger
Et puis matraquer tous ces jeunes en grève
Que nous t’avions commandés »

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#RémiFraisse #Lille AG contre les violences d’Etat Mercredi 12h dans le Hall Bât A de Lille 3

hunger  révolteCommuniqué du collectif des personnes de Lille opposées aux violences policières

Grève, blocage, actions, occupation ???

AG contre les violences d’Etat
Mercredi 12h dans le Hall Bât A de Lille 3

La police assassine. Ni oubli ni pardon !

Des centaines d’actions, de manifs, d’occupations et de blocus de facs et de lycées s’organisent depuis la mort de Rémi Fraisse partout en France et même au-delà. Cette mort survient après de violentes interventions policières répétées contre les opposants à des projets capitalistes. Ce drame était prévisible, pour ne pas dire programmé…

Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil chargé de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu’elles en bénéficient le moins.

Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières –comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : les « classe dangereuses » des quartiers populaires, et les personnes qui luttent contre le sort qui leur est fait.

Samedi dernier une quatrième manif contre les violences policières a été organisée à Lille, à l’appel de l’assemblée réunie suite à la mort de Rémi Fraisse, tué par la police le 26 octobre 2014. Prétextant du fait que deux ou trois panneaux publicitaires, symboles de la ville-marchandise, aient été conséquemment critiqués, la police a attaqué le cortège pendant que, non loin de là, M. le président se pavanait à la Coupe Davis.

Lorsque l’Etat n’a plus rien d’autre à offrir que la crise et les « coupes budgétaires », le processus de militarisation des forces de l’ordre reflète un système qui s’effrite et ne tient, de plus en plus, que par sa police. A la fac, les conditions de vie des étudiantes et étudiants sont de plus en plus précaires, au moment où les facs s’apprêtent à connaître une sérieuse « cure d’austérité », qui signifie concrètement une baisse de moyens pour les universités de 200 millions d’euros d’ici la fin de l’année !

Les raisons de se révolter se multiplient et si la police doit matraquer, mutiler à coup de flashball ou tuer à coup de grenade pour faire régner l’ordre marchand, et bien qu’à cela ne tienne ! Ils n’hésitent pas. En toucher un pour faire peur à tous… mais jusqu’à quand ?

Soyons nombreux à l’Assemblée de mercredi contre la terreur économique et policière de l’Etat et décidons des modes d’action appropriés. fezm

Ce samedi : #manifs en France contre les violences policières et #RémiFraisse « 

oeuvre de Banksy
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Manif-remi-fraisse-Toulouse

 

 

Pour Lille : le débat à l’Insoumise est annulé ( voir Demosphère)

MAJ Toulouse 11 h partis et syndicats. ( 15 h maintenu)

 

Manifestation samedi à Besançon contre les violences policières

Solidarité Ouvrière

Suite au meurtre de Rémi Fraisse le 26 octobre au Testet, une manifestation est organisée samedi 22 novembre à Besançon contre les violences policières. Le rendez-vous est à 15 heures Place du Huit Septembre (Besançon). La manifestation est appelée par plusieurs organisations comme l’AMEB-SUD Etudiants et le NPA.

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Mobilisation contre les Centres de rétention administrative : échos du nord au sud

Un retour sur la mobilisation d’hier :

Rennes : Près de 200 jeunes rassemblés, malgré la décision de fermeture

Solidarité Ouvrière

Le Télégramme, 12 novembre 2014 :

L’assemblée générale consacrée à la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse, le 26 octobre dernier dans le Tarn, s’est bien tenue ce mercredi, sur le campus de l’université Rennes 2. Les étudiants ont appelé à une nouvelle AG pour ce jeudi à la mi-journée.

Ce mercredi, près de 200 jeunes se sont réunis en assemblée générale sur le campus de l’université Rennes 2, malgré sa fermeture pour « raisons de sécurité » prononcée par Jean-Émile Gombert. Le président de l’établissement a expliqué sa décision par le fait que l’appel à cette première assemblée générale figurait au bas d’un tract appelant à une manifestation, samedi dernier, dans les rues de Rennes, intitulé « Rémi est mort: faisons mouvement contre la police ». Pour lui, cet appel était le fait de personnes extérieures à l’université et son mot d’ordre était à « caractère violent », d’où sa décision, prise mardi de fermer…

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