#Lille Appel à signatures « Contre le #racisme et pour l’égalité Le 30 novembre Je marche »

Du coup je reproduis l’appel à la marche du 30/11 Les orgas et assos qui veulent le signer doivent prévenir Said Bouamama bouamamas@aol.com. la réponse est pour mardi soir. Sinon je ne d’accord avec tout sauf les quelques mots qui suggèrent que l’on pourrait s’insérer dans la relation entre les enseignants et leurs élèves. Théoriquement en France les profs sont libres d’enseigner les sujets au programme comme ils l’entendent et c’est bien comme ça. Ça sera encore mieux quand ce sera Gollnisch ou Morano qui seront Ministres de l’Education. 

Le 3 décembre 1983, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche partie de Marseille le 15 octobre. Décidée par un groupe de jeunes issus des cités de la banlieue lyonnaise, cette marche pour l’égalité et contre le racisme dénonçait les crimes racistes les violences policières et les discriminations racistes. Elle prolongeait à sa manière, les luttes menées dans la décennie précédente par leurs parents et toutes les luttes pour l’égalité qui ont marquées l’histoire de France. Les « invisibles » devenaient des acteurs à part entière de la société française.

Notre Marche ne s’est pas terminée le 3 décembre 83. Nous n’avons jamais cessé de marcher et de lutter. Aujourd’hui encore, l’égalité que nous exigions en 1983 est encore introuvable pour les habitants des quartiers populaires : paupérisation, précarisation, discrimination, contrôle au faciès, résident étrangers n’ayant toujours pas le droit de vote, islamophobie, Rromophobie, etc.

Trente ans se sont écoulés, après le formidable espoir soulevé par la Marche. Notre détermination reste intacte. Nous ne lâcherons rien. Le message de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, même s’il n’est pas enseigné comme il se doit à l’école, est plus que jamais d’actualité et nous voulons qu’il soit à nouveau entendu avec force.

Marche pour l’égalité et contre le racisme de Lille à Roubaix

Le 30 novembre à 14 heures

Place de la république

Premiers signataires : Algérien du Nord pour le Changement et la démocratie (ANDC), Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), Collectif Manouchian, Collectif Afrique, Association Tribu (Roubaix), Comité des Sans-papiers 59 (CSP 59), AssociatIon Ch’faid (Libercourt), Association Etouchane, Association Place Publique, .  

#Lille « Marche des beurs » programme de la semaine pour l’égalité et contre le racisme 25_30 novembre

Je reproduis ici le programme de  ce qui me semble une bonne manière de commémorer la prétendue  » Marche des Beurs ». en tant qu’anarchiste bourgeois je ne cautionne pas les quelques conneries liées à la religion et je ne crois pas au féminisme voilé. Mais comme n’a pas dit Voltaire… J’en profite pour publier un montage en rapport de l’époque ou je découvrais Windows movie maker 

P.S. Dommage que je le jeune militant PS qui il y a 30 ans était chargé par son pays de tenter de récupérer le mouvement n’a pas pu venir témoigner. Mais l’agenda de Jean-Luc Mélenchon est chargé ! 

 

 

Lundi 25 novembre : Cinéma l’Univers – Lille

30 ans de marche pour l’égalité

 

Il y a 30 ans déjà la marche pour l’égalité et contre le racisme parcourait notre pays pour s’opposer au racisme et aux discriminations, dénoncer les crimes racistes et les politiques sécuritaires, et exiger l’égalité des droits pour tous les habitants de France. Les raisons et colères qui nous ont poussés à marcher hier sont encore présentes aujourd’hui : Les quartiers populaires s’enfoncent dans la paupérisation et la précarisation, les discriminations se sont étendues à tous les domaines, le contrôle au faciès continue, les résidents étrangers n’ont toujours pas le droit de vote, etc. Trente ans après la marche, nous débattrons du bilan de ces trois décennies de luttes.

Film : « Les marches de la liberté » de Rokhaya Diallo

Débat en présence de Rokhaya Diallo et des animatrices du collectif parisien d’acceuil de la marche de 1983 : Salikha Amara, Kaïssa Titous, Alima Boumediene.

 

 

Mardi 26 Novembre : Cinéma l’Univers – Lille

Les crimes racistes et sécuritaires

 

La raison première de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 est la multiplication des crimes racistes et sécuritaires et leur impunité. Au cours des trois dernières décennies de nombreuses luttes pour exiger une véritable justice ont eu lieu. Elles interpellent l’opinion publique, appellent à des mobilisations et investissent le champ juridique. Plus largement le rapport à la police dans les quartiers populaires se caractérise par un contrôle au faciès aussi inefficace qu’humiliant. Sur cet aspect également des revendications existent et des mobilisations sont à construire. Trente ans après la marche nous débattrons de l’organisation nécessaire contre les crimes racistes et les politiques sécuritaires.

Film : Mouvement de l’Immigration et des Banlieues : chronique 2001-2002

Débat en présence de représentants de familles de victimes et de comité de lutte contre les violences policières (Paris, Clermont Ferrand, Lille)

 

Mercredi 27 Novembre : Maison de quartier Vauban Lille

De la lutte des OS immigrés à celle des sans-papiers

 

La marche pour l’égalité de 1983 a été précédée de nombreux combats qui l’ont préparée. Elle ne peut pas se réduire à une simple réaction à un contexte raciste qui s’aggrave. Elle plonge au contraire ses racines dans les luttes pour la dignité qu’ont menées les Ouvriers Spécialisés immigrés dans la décennie 70 pour être reconnus comme travailleur à part entière et en conséquence pour disposer des mêmes droits que les autres salariés. Les sans-papiers aujourd’hui ne sont que la figure contemporaine de cette très ancienne lutte pour l’égalité et la dignité. Des OS des années 70 aux sans-papiers d’aujourd’hui en passant par les marcheurs de 1983 c’est la même égalité qui sert de boussole.

Film : « La grève des ouvriers de Margoline » (première grève victorieuse en France des ouvriers sans-papiers en 1973)

Débat en présence de militants immigrés ouvriers de la décennie 70 : Nacer El Idriss (Bureau national de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France), Driss Nabi (Associations des Travailleurs Arabes du Mans et de la Sarthe), Saïd Khemisti (ancien militant du Mouvement des Travailleurs Arabes), Djili-Sy (Union des Travailleurs Sénégalais en France).

 

Jeudi 27 Novembre : Pour un féminisme anti-islamophobe

Avec la Rromophobie, l’islamophobie est un des visages du racisme contemporain. A la différence du racisme biologiste cependant, l’islamophobie tente de se justifier par des arguments et motivations « progressistes ». La construction des femmes portant un foulard comme danger pour la république et la laïcité a eu comme résultat la multiplication des agressions et violences contre ces femmes. En Suède, une campagne consistant à se photographier symboliquement avec le foulard a été lancée en réponse à l’agression d’une femme portant le foulard. En une seule journée 4000 personnes ont de cette manière démasquée l’islamophobie. Rassemblons-nous et débattons des luttes à mener pour que le féminisme ne soit pas instrumentalisé à des fins islamophobes.

 

Place de la République – 18 h

Rassemblement en soutien aux femmes voilées victime d’agressions islamophobes

 

Maison de quartier Vauban – 20 h

Film : « Un racisme à peine voilé »

Débat en présence de Sylvie Tissot (sociologue et féministe), Ismahane Chouder (Collectif féministe pour l’égalité), Lela Bencherif (élue et féministe), Zakia Méziani (Association pour la Reconnaissance des Droits et Liberté aux Femmes Musulmanes, ARDLFM).

 

Vendredi 29 novembre – la condition Publique – 20h

Femmes de milieux populaires en lutte contre les discriminations

 

théâtre« Et puis, nous passions le pantalon français»

« La Double Absence » d’Abdelmalek Sayad lu et mis en scène par le collectif «Quelques Unes d’entre nous » de Blancs Mesnil

 

21 H 30 : rencontre débat

Présentation du livre « Femmes de milieux populaires en lutte contre les discriminations » écrit par le collectif « Quelques Unes d’entre nous» et Said Bouamama.

 

Samedi 30 nov

19h Accueille de la manif « la marche pour l’égalité et contre le racisme» à  la Condition Publique

 

20h – projection

« DOUCE FRANCE, LA SAGA DU MOUVEMENT BEUR »

film documentaire de Mogniss Abdallah et Ken Fero – 70 mn – 1992

Basé sur des images d’archives de l’agence IM’média, ce film retrace les temps forts du « mouvement beur » des années 80. Vingt-cinq ans après la première marche pour l’égalité et contre racisme, c’est l’occasion de faire un état des lieux.

 

21h30 rencontre débat

avec Mogniss Abdallah documentariste et Said Bouamama, sociologue

30 ans déjà, quelles avancées – quelles leçons tirer des expériences de luttes passées ?

 

 

 

 

 

 

 

Le cadavre exquis de Gérard de Villiers

Le mail envoyé chaque jour par le Huffington post annonce « les gros titre de l’édition en cours. » Aujourd’hui , le hasard et peut être un journaliste malicieux ou pas déssaoulé de sa soirée Haloween offre un véritable cadavre exquis en préambule de la Fête des morts.

.À la Une : L’écrivain Gérard De Villiers, auteur des « SAS », est mort, le FN se cherche des alliés et les Etats-Unis admettent être allés trop loin sur l’espionnage

 

Pour mes plus jeunes lecteurs, le cadavre exquis est un jeu inventé par les Surréalistes. Cinq personnes écrive nt chacune une partie d’une phrase sans la montrer aux autres. on lit ensuite le résultat. Selon certaines sources, la première phrse ainsi obtenue donnait  » Le cadavre exquis boira le vin nouveau »

Pour les filles : SAS est un prince autrichien qui travaille pour la CIA  et ses aventures sont bourrées de testostérone, de racisme, de sexisme, d’anti-communisme hallucinatoires. Gérard aurait pu adhérer au FN sans probléme.

La particularité des SAS est que chaque hstoire est quasiment identique à part les noms propres et les marques de champagne et vodka qui changent en fonction des contrats publicitaire. Sinon toutes les femmes disent « prends moi » Malko « SAS » Linge les sabre, et ensuite elles feulent. Les villes des pays du sud dégagent toujours une puanteur écoeurante et les leaders révolutionnairessont  toujours incultes et corrompus.

SAS n’est pas une grande perte pour la littérature, la philosphie et les sciences politiques. Il avait ‘ESJ Paris qui est une école de merde, sans rapport avec l’ESJ Lille.

 

#roms Communiqué : lA RROMOPHOBIE: UN DANGER DE NOTRE TEMPS À COMBATTRE

J’ai reçu ça, du collectif Devoir d’insolence, créé pour pour réagir à l’inculpation du sociologue Saïd Bouamama (1) et de Saïdou, (ex Ministère des affaires populaires)  MC du groupe Zone d’expression populaire. Ils sont poursuivis pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence », pour un livre et un single intitulés « Nique la France ». Le plaignant est une association d’extrême droite, l’Agrif. Je n’aurais pas employé personnellement une expression aussi sexiste que « Nique… » Mais Je trouve grave que l’on limite la possibilité d’expression d’un intellectuel et d’un artiste français. Nombreux sont les livres et les chansons fondées sur la posture de la détestation de son propre pays. La Marseillaise de Ferré est un pute, et Maxime Le Forestier chantait « J’men fous d’la France. » Je ne suis pas sur que si les deux Said s’appelaient Jean-Pierre ils auraient les mêmes ennuis.

Je suis mandaté par le CCPL59 pour le représenter aux réunions lilloises de Devoir d’insolence. Des événements sont prévus chaque mois Jusqu’à une grande fête des dominations aux alentours du 18 juin. La prochaine manifestation est une rencontre avec un membre de la très pertinente Voix des Roms

devoir insolence titre site

devoir insolence roms Les actes de violences contre les populations Rroms ne cessent d’augmenter depuis plusieurs années.Ils sont en premier lieu le fait de l’État et de ses institutions qui organisent un véritable harcèlement poussant de nombreuses familles Rroms de campements provisoires en campements précaires.Mais ces violences prennent également de nouvelles formes : enracinement de préjugés dans des couches larges de la population française, discours médiatiques  réducteur entretenant ces préjugés, propositions par des élus de « solutions » comme les « villages d’insertion» qui ne règlent rien.Tout le monde parle des Rroms ou de la« question Rrom » aujourd’hui pour dire à peu près tout et n’importe quoi. Seuls les premiers concernés ne sont pas sollicités pour fournir une analyse des problèmes auxquels ils sont confrontés et encore moins pour faire connaitre leurs exigences et revendications.Le résultat en est que les Rroms sont construits comme un « problème » alors que le véritable problème est la situation de non-droit qui est faite aux populations Rroms. En conséquence,de ce silence construit des premiers concernés, cela crée une approche misérabiliste et paternaliste de la solidarité.

AGISSONS!

Pour débattre de ces questions le Comité Lillois Devoir D’Insolence vous invite à un débat public en présence de :Saimir Mile, président de l’association La Voix Des Rroms

Samedi 11 Mai à 14 h 30 Salle des Fêtes Masqueliez 167 rue Jules Guesde Villeneuve d’Ascq

POUR FAIRE ENTENDRE NOS VOIX CONTRE LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS, REJOINS LES COMlTES DEVOIR D’INSOLENCE

NOM: ……………….. .. Prénom: ………………………. . Tél: …………………….. ..Mail: devoir insolence site…………………… . Adresse: …………………………………………………………………… .Ville: …………………. ..

Contacts: devoir.d.insolence.lille@gmail.çom

(1) avec qui je travaille parfois.

Les Roms expulsés de Villeneuve d’Ascq ne veulent pas aller à Bauvin ou Cysoing

Nous sommes des bénévoles présents sur les 3 lieux ou vivent deux cent personnes depuis le 9 aout : la bande qui longe l’église ND des Victoires, le bosquet entre Triolo et Hôtel de Ville, le trou dans la terre, entre voie ferrée et excréments face à la gare d‘Hell-emmes chemin Napoléon.
Nous partageons, depuis 4 semaines leurs jours et leurs nuits, leurs repas leurs cafés, leurs discussions et leurs fous rires. Nos petites filles blondes (ça fait cliché mais c’et la vérité)  ont aujourd’hui des nouvelles copines brunes, qui en roumain savaient déjà dire Barbie ou Nike (chaussures se dit adidach).
Nous sommes venus le rejoindre, après vous avoir lus ou écoutés, ou parce que depuis deux ans nous avions participé à des activités sur la Friche évacuée par Valls et Aubry. Nous n’avons de responsabilité dans les associations du collectif, et pour la plupart n’adhérons à aucune.
Mais nous savons ce que veulent les personnes roms, parce que nous causons avec eux tous les jours et  certains d’entre nous apprennent le roumain. Quelques uns voudraient s’installer en France, vivre, comme en Roumanie, dans une maison, travailler, envoyer les enfants à l’université… D’autres simplement travailler quelque temps ici pour pouvoir financer une activité en Roumanie. … Ce sont des citoyens européens qui vont et viennent librement,.
A court terme, les Roms n’ont pas d’emploi en France, et ont 2 moyens de subsistance légaux ou tolérés : le sémafor (mendicité au feu rouge), et la récupération de ferrailles. Que vont-ils pouvoir faire dans des villages sans feux rouges ni ferraille ?
On sait ce qui est arrivé aux Harkis, aux Amérindiens, déportés dans des camps, coupés de leurs ressources habituelles. Nos amis hommes femmes enfants Roms le savent (certain-e-s sont allé-e-s à l’université) ou le pressentent. Ils ne veulent pas aller mourir de faim dans les sibéries socialistes.
Loin du regard apitoyé des membres de la LDH, du MRAP, du CCFD, d’AMNESTY des Verts. Nous l’avons compris réunion du collectif après réunion. Un responsable de la LDH l’a dit le 3 septembre  « Je ne suis pas ici pour défendre les intérêts des Roms mais celui de mes mandants, qui s’élèvent contre les traitements indignes qui leur sont fait. » Tous les social-démocrates-chrétiens-écolo… fondateur du collectif veulent aider le Rom et une chose : que l’on éloigne de leurs regards compatissants ces femmes implorantes, ces gamins au pieds nus qui interrogent non pas la charité, non pas les droits de l’homme mais la répartition des richesses entre capital et travail, entre Sud et Nord, entre Est et Ouest.
Les Roms et nous n’avons confiance que dans deux associations : l’Atelier solidaire et Pierre blanche ; ou plutôt deux hommes : le père Arthur et Yann Lafolie. Les deux personnes que Martine Aubry ne voulait pas rencontrer. Nous savons qu’ils défendront jusqu’au bout les intérêts des roms. Ou ceux qu’ils pensent être les leurs.
Cependant, nous vous demandons : si un Français était condamné en Roumanie, sans avoir été entendu par un juge, sans pouvoir choisir son avocat, sans avoir le droit de communiquer à la presse, que dirions nous ?
M. le préfet ne veut pas recevoir de roms. Il préfère annoncer les infos les concernant à des associations qui, de leur aveu même, ne les représentent pas ! Ne pas vouloir parler directement aux personne roms est une décision raciste. Celui qui l’a prise tombe sous le coup de la loi.
Nous, bénévoles, pouvons vous faire rencontrer tous les roms que vous voulez, servir d’interprètes pour les interviews. Nous savons que la plupart de vos lecteurs, les polaks, ritals, bougnoules, nyaqué d’autrefois n’aiment pas trop les Roms. Mais nous imaginons que vous n’avez pas choisi le journalisme forcément pour ne traiter que des sujets évidents. Le prix Albert Londres ne e gagnent pas ou les lambris dorés pour reprendre l’expression de Simon Verdière