Communiqué du Collectif de soutien aux éxilé-e-s de Jussieu et d’ailleurs.
Ce mercredi 28 février 2018, la présidence confirme sa position réactionnaire devant la condition de vie et d’accueil des réfugié-e-s. Les éxilé-e-s et leurs soutiens ont été forcé-e-s à quitter les locaux.
Plus d’une dizaine de camions de police postés devant l’université, des CRS armés jusqu’aux dents face à des étudiant-e-s et migrant-e-s pacifiques qui ne demandent qu’une chose, que la dignité de toutes et tous soit défendue. La pression exercée par la police est déplorable et la demande de la présidence de nous expulser par la force si l’occupation continuait est tout simplement lamentable.
Nous dénonçons la fermeture administrative du campus décidée par la présidence, qui n’avait aucun intérêt même pour une expulsion. Nous ne pouvons que supposer que cela ne servait qu’à empêcher des étudiant-e-s de manifester une quelconque solidarité envers les exilé-e-s. Un bâtiment occupé ne perturbe en aucun cas la vie de l’université, et ne met absolument personne en danger, bien au contraire !
Alors qu’aucun plan d’aide ou d’accompagnement n’est mis en place dans l’université Sorbonne Université, qui brille soit disant à l’internationale, sa présidence met des réfugié-e-s à la rue pendant le plan grand froid, voilà la réalité.
Nous appelons toutes les universités de France à se mobiliser, continuer le mouvement et s’opposer sans attendre à une politique migratoire d’extrême droite menée par le gouvernement.
Le collectif de soutien aux éxilé-e-s de Jussieu et d’ailleurs.