ce soir et ce Week end trash et psych out à #Lille

Jeudi, vendredi, samedi soir nous proposons quelques divertissements :
-Jeudi de 18.30 à 21.30 : sortie de SANG FROID, ouvrage photographique de Lnor, à la Zone de Confusion (86 rue de la Gare, St André lez Lille). Gratuit.
-Vendredi, à partir de 20.30 : concerts psychédélique garage de Sheetah et les Weissmüller et de Galileo Seven (ex Prisonners, Headcoats) à l’occasion de la sortie vinyle de Évolution Française, le nouvel album de Sheetah et les Weissmüller. Au Revenge Pub, 5 rue Vanhoenaker, Lille. 7 euros.
-Samedi : concerts de Shadow Motel (post psychedelic, Bordaux) et des Fuggets (Freakbeat 60’s de Montpellier), avec DJ Barnaby Street. A L’Imposture (croisement rue de Condé et rue d’Artois). 3 euros.

L’Oeuvre au noir

Éditeur : Magnard/Audie

Collection : Classiques & Contemporains Bandes Dessinée[1];

 

Intérêt pédagogique : 15/20

Intérêt éducatif : 15/20

Intérêt narratif : 12/20

Intérêt graphique : 18/20

Public : (selon l’éditeur 3émes, 2ndes professionnelles), La BD (Audie), sans l’appareil pédagogique peut aussi intéresser jusqu’en terminale.

Enseignant : français, lettres, histoire des arts, documentaliste…

Depuis longtemps déjà, les jeunesses occidentales aiment les oeuvres au noir. De Paint It Black[2] à Noir c’est noir[3] de Black Angel’s Death Song à En rouge et noir[4], de Noir Désir à Black Eyed Peas, l’adolescence et ce qui la prolonge, aime danser ou planer sur des sons sombres. Et les sombres destins de Werther, Lorenzaccio, Meaulnes, Christiane F., ou Bella Swan ont fait, à leur heure, le bonheur de nos chères têtes blondes. Les Men In Black étaient en 77 Les Stranglers[5], avant de devenir Blues brothers, ou chasseurs d’extra-terrestres.

Les éditions Magnard ont eu la bonne idée de republier Idées noires de Franquin,  à moins que l’idée soit de Didier Quella-Guyot, le Monsieur B.D. des éditions CRDP,  auteur de l’abondant accompagnement pédagogique : 6 séquences qui incitent l’élève à répondre à des questions de compréhension ou portant sur la technique narrative, qui lui proposent d’écrire une suite, des dialogues etc, ou qui lui demandent à chercher des informations complémentaires.[6] Des encadrés donnent également des éclairages concis et clairs sur des techniques de BD, font le subtil et éclairant distinguo entre l’école belge de la ligne claire, et les rondeurs disneyenne de l’école de Marcinelle[7],ou rattachent l’oeuvre de Franquin à des thèmes littéraire tels que l’absurde et le sadisme.  Un lexique de la bande dessinée de deux pages est toujours bon à prendre[8]. Un livret des professeur téléchargeable en PDF donne un exemple de séance et les réponses aux questions.

La bande dessinée elle-même est connue : l’auteur de Gaston Lagaffe[9] y raconte en silhouettes noires des gags d’une page aboutissant à une chute macabre.

L’intérêt pédagogique de l’ouvrage est évident : il permet d’aborder certains thèmes difficiles avec le  filtre rassurant de l’humour. L’enseignant  peut  élargir à l’humour noir en littérature ( Maupassant, Jarry, Gide, Swift, de Quincey,Fourest[10]…), au cinéma (Hitchckok, Chabrol, Kubrick, Lautner, Burton[11]…) en arts plastiques (Dali, Hirst[12],Nitsch[13], Journiac[14]…)  ,  le livret joue plus petits bras avec les trop attendus Sternberg et Breton[15]. On peut aussi se risquer vers l’absurde (Kafka, Ionesco[16],les Surréalistes et une bonne partie des romans des cent dernières années), voir vers l’enfer du sadisme[17] et du masochisme.

L’aspect éducatif saute moins aux yeux. Pourtant les cibles de Franquin qui finissent écrasées, carbonisées, empalées sont choisies avec soin : ce sont des chasseurs, des marchands d’armes, des dictateurs, des bourreaux. Même si la littérature n’en sort pas gagnante[18], il n’est pas mauvais de faire croire à nos jeunes fan deScarface[19] qu’on finit toujours par payer pour ses mauvaises actions. C’est l’occasion d’un bon vieux cours de morale.

La note de narration semblera très sévère, attribuée à un génie du neuvième art. Je m’abriterai donc derrière l’auteur, cité par  M. Quella-Guyot : « Cela devenait trop facile ». Il est en effet  facile de s’attaquer aux cibles pré-citées.Franquin, dans Idées noires est à la fois en rébellion contre les codes de la bande dessinée pour la jeunesse, et très politiquement correct. Un gag montre vers quel grand oeuvre[20] il aurait pu se diriger, vers plus de noirceur encore : on y voit un petit garçon nager joyeusement vers un autre gamin : c’est en réalité  un leurre que porte sur son dos un requin[21]. Mais il choisit d’interrompre la série qui est inachevée. Comme Tournier avec son Roi des Aulnes, cet auteur pour enfants semble nous dire que plus on aime les enfants, plus on les fréquente plus on a, mathématiquement, d’occasions de leur vouloir du mal. Il me semble que c’est parfois à cet indicible là ou d’autres similaires qu’ un auteur doit parfois nous confronter. Le pacte secret passé avec l’hypocrite lecteur[22], comporte aussi cette clause : « j’ai écrit pour toi des phrases qui ne peuvent se dire ». Il me semble, ainsi, que Sartre a voulu réaliser quelque chose de ce genre dans les nouvelles qui composent Le Mur, et Le Littel des Bienveillantes, et beaucoup d’auteurs gravitant autour de l’autofiction.

Mais je m’égare.  Je crois que ce qui déçoit dans  Idées noires c’est que, malgré son originalité graphique,  il se place, en arrière-garde, dans la tendance qui voit après 68 les dessinateurs pour adolescents se muer en auteur pour jeunes adultes. On sait que c’est en 1972 que Gotlib et Mandrika, censuré dans Pilote, créent l’Echo des savanes. Ils y violent joyeusement toutes les contraintes que les éditeurs jeunesse leurs imposaient. Franquin s’y met plus lentement, abandonnant en 68, Spirou pour se consacrer à Gaston, puis en 1977, en lançant Idées noires au sein duTrombone illustré, un supplément iconoclaste improbable, au sein d’un journal qui reste catholique et bon enfant. Censuré à son tour,  Franquin case ses Idées Noires dans le Fluide glacial de Gotlib. Aujourd’hui, alors que la bande dessinée adulte a atteint la maturité, les gags de Franquin ont mal vieilli, et le lecteur a du mal à imaginer que l’antimilitarisme et l’anticléricalisme ait pu avoir un jour le délicieux parfum de l’interdit. Les affaires récentes où le dessin d’humour fit scandale montre que c’est vers d’autres monothéismes que l’amateur de provocation doit se tourner.

Le graphisme est presque parfait. Ce travail des personnages en aplats noirs, qui s’agitent dans le blanc des cases au décor minimaliste, d’ou ne jaillit que le blanc des yeux et des dents, porte le dessin au niveau d’un art à part entière. On pense bien sur au Don Quichotte de Picasso ou au théatre d’ombre chinoises, mais les personnages de Franquin semblent posséder une dimension de plus : le mouvement. Le travail sur l’onomatopée est extraordinaire, comme parfois celui sur les dialogues qui sortent des bulles pour devenir objet contondants ou nuage noirs qui viennent assombrir l’horizon. L’auteur perd deux points pour trop respecter la classique distribution en quatre bandes égales de la page, héritière de le publication, aux Etats Unis, des comics dans les quotidiens.

On pourrait critiquer l’utilisation de la bande dessinée, genre trop accessible, facile, comme support pédagogique. On peut aussi estimer que mieux vaut une bonne bande dessinée qu’un mauvais roman écrit pour des raisons alimentaires par un tâcheron rejeté par les éditeurs pour adultes. Comme quoi, rien n’est complétement noir ou blanc.

Jean-François Garsmeur


[1] Ce sont eux qui collent toutes ces capitales qui font se retourner dans la tombe les derniers lecteurs  du code typographique.

[2]Des Stones. Belles version par Marie Laforêt : Marie Douceur, Marie Colère  (ou vice-versa)

[3]Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir : La version de Johnny est bien plus métaphysique que l’originale ibérique et cul-cul de Los Bravos : Black is black/ I want my baby back

[4]Je présente mes excuse aux fans de Jeanne Mas pour l’avoir mise ainsi dans le même sac que le Velvet Underground

[5]Groupe punk (Walking on the beaches/looking at the bitches) puis new wave (Golden Brown) surnommé The Men in Black par ses fans. A sans doute contribué à faire du noir la couleur de la branchitude depuis plus de 30 ans mais je n’ai pas fait de recherche sur ce sujet pourtant essentiel (ou pas) .

[6]Au Cdi cela va sans dire, mais cela irait mieux en le disant, M.Quella-Guyot !

[7]Section de la ville de Charleroi (Belgique wallonne) qui abritait le siége du journal Spirou (et malheureusement aussi Marc Dutroux (doctus cumWikipedia))

[8]J’y apprends que le petit triangle qui relie une bulle au locuteur s’appelle un appendice.

[9]Et créateur de Simon Labévue

[10]Ben oui Georges Fourest qui était célèbre en 1909, il faut le lire absolument Le Géranium ovipare ! C’est lui qui fait dire à Chimène

  Mais qu’il est beau garçon, l’assassin de papa

Je crois que Breton l’a mis dans son Anthologie.

[11]Tim, pas Richard, quoique la jupette dans Cléopatre…

[12]Artiste contemporain qui a recouvert un crane humain d’or et de pierre précieuses et a atteint le record de prix pour  un artiste vivant.

[13]Artiste contemporain qui crucifie des cadavres d’animaux.

[14]Artiste contemporain qui a fait du boudin avec son sang

[15]On se demande parfois si les auteurs qui la citent ont (re)lu l’Anthologie de l’humour noir: dans ce qui devait être une oeuvre de commande,Breton a surtout, à mon avis, énuméré les précurseurs du surréalisme. Pour réaliser une anthologie sincère il faut beaucoup d’humilité.

[16]Autrefois chef de file du théâtre de l’absurde.

[17]Bon peut-être pas avec les 2élec.

[18]« On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments », disait André Gide.

[19]La remake par De Palma est toujours culte parmi les amateurs , et c’est logique, de Gangsta rap

[20]Ce n’est pas une faute d’accord mais une allusion au titre de ce billet, les Rosicruciens et les lecteurs de Yourcenar et de Wikipedia comprendront

[21]Il y a cependant une morale qui nuance, un peu, la cruauté du propos. Le gamin auparavant avait effrayé les baigneurs avec un faux aileron de requin. En rédigeant cette note, je me rends compte que ce « gag » est similaire à l’histoire du Garçon qui criait au loup, que j’ai toujours détestée. Une morale un peu poussiéreuse très Troisième République.

[22]Baudelaire ( vous l’aviez sur le bout de la langue)

Présentation de Les nouveaux territoires/les guerriers de la nuit

Historique
Association loi 1901 Créé en 2004 par une partie de l’équipe de direction de l’association Usine à images ( +) éditrice de la revue ddo. Son objet est de faire bouger les frontières entre art contemporain, politique, culture populaire, associatif et privé…

Départements Territoire d’humain : Promotion des SHS

Territoires d’encre : éditeurs ( revue, livres) réalisé 2 n° des Nouveaux territoires

La carte et le territoire ! accompagnement d’artistes : réalisé : Sarah Dutille, TV Glory Van’M Pierre-Alexis Deschamps . Promotion d’éditeurs et écrivains régionaux.

Növö Territwar : rencontre musique/art plastique :réalisé Philippe Baryga au Grand Mix. organisation d’événements musicaux ( projets en cours) . Booking de DJ’s. Soirées piano chants, gestion de carrières , booking de groupes et chanteurs.

Aesop : Service à la personne de haut niveau.

Territoire de marque : communication pour associations et coopératives Territoire de celluloïd : Organisation de soirées cinéma.

Front populaire : nursing d’une Scop de mode.

La vorace et le coriace #besson Fail Un mail perso apparait dans mon blog

je t’écris d’un cyber café. Tu as cassé mon portable. Voici que tu mettras en moins dans la liste de dettes. Je peux te le dire, en effet : j’ai l’intention de te payer tout ce que estimeras du. Je refuse de signer une reconnaissance de dette injuste, je te ferai une proposition dès que je pourrai utiliser un ordi sans le payer à l’heure.
Cet ordi cassé est encore un exemple de tout ce que je subis depuis 8 ans ; les projets vers lesquels je m’acharne et les embûches, les crocs en jambe que tu traces sous mes pas. La liste serait trop longue, tu la connais.
Contrairement à R., tu me m’as jamais connu entreprenant, gagnant de l’argent, proposant des activités. As tu réfléchi que cette assertion pouvait se retourner contre toi ?
En 2002-2003, alors que je tentais encore de sauver mon activité de journaliste, tu m’as fait subir tout ce qu’une taspé peut inventer pour énerver un homme.
Quelques exemples

  • Tu me demandes de ne pas parler de notre relation, mais tu me caches que tu as vécu avec G., le frère d’un de mes amis de l’époque.
  • Tu prétends ne vouloir voir personne, dont moi , fin août,  et- je découvre qu’un homme dont tu me dis que c’est un ex amant dort chez toi. ( tu referas exactement la même chose l’an suivant).
  • tu me dis que tu es trop malade pour sortir un week-end, je tombe sur toi avec ton “ex” au marché de wzm.
  • Une fois tu te sépares de moi parce que j’ai les cheveux trop court. Le week-end suivant tu vas à une fête chez A. B., où des photos te montrent dansant avec ton ex.
  • Comme je m’indigne de tes mensonges, tu prétends à ton ex que je te reproches de le voir.
  • On va à la Malterie. Tu me demandes d’agir comme si on n’étais pas ensemble. Du coup je vois que tu discutes pendant une heure avec deux mecs. Au bout de ce laps de temps je m’approche. Tu ne me présentes pas, limite, tu me tournes le dos. Les deux types partent et l’un d’eux (alors le compagnon d’une amie à toi) revient, il est étudiant en médecine et te dit N2 voudrait que tu viennes boire un verre. La drague est évidente. Au lieu de répondre simplement, en me présentant comme ton “ami”  tu prétends être fatiguée, et tu propose avec enthousiasme un autre verre.
  • Un autre fois à la Malterie nous sommes là avec N. , le frère de ton ex, et A. la femme de celui-ci. Il y a des tensions dans leur couple, pas dans le notre , officiellement. Un moment, A. , une de ses copine et toi disparaissez avec les deux types, dont N2 et un troisième étudiant en médecine. C’est clairement une soirée drague qui se prépare. Grâce à N. j’apprends que vous êtes à Pain et VIN . N. me dit “ J. de toutes façons, elle est en train de tourner la page”. Je suis étonnée, tu ne m’en a pas parlé. Vous êtes dans un coin sombre de la cave à Pain et vins. Quand tu me vois tu te lèves, et on s’en va, tu me dis je me suis fait chier, ils sont vraiment bête, à part l’ami de mon amie qui veut être pys, N2 veut être anesthésiste, c’est un boulot de con.
  • Le Ddo organise une soirée au Clair obscur, un café littéraire. Là tu me demandes de ne pas te parler, de te laisser toute la soiréee tu dois parler aux invité. Tu parles avec E. Peintre plagiaire, grand bel homme et dragueur invétéré, pendant une heure. un moment je parviens à te parler, je te dis que tu exagères. Tu prétends qu’E ne te drague pas. Finalement, sur mes instances tu le laisse, il parle à M.C. et le soir même quitte sa compagne pour commencer à vivre avec M.C. Piquée au vif, tu me diras ensuite qu’E. t’avais proposé d’aller au resto, etq qu’il avait passé une heure à te draguer.
  • Tu m’as expliqué que tu devais parler à E. parce que tu l’avais interviewé, à la demande de N., alors rédacteur en chef du ddo. N. me dit au contraire que TU avais insisté pour interviewer E.
  • Le soir même tout le monde va à l’illustration. Tu discutes pendant une heure avec un mec bourré, qui t”invite au restaurant. Tu acceptes, sans me le dire, sans parler de moi.
  • Un ami revenu d’Allemagne me demande “que ce se passe t-il entre N. et sa femme.? je dis il l’a tabassée. Tu t’empresses d’aller répéter la phrase ( qui est vraie) à N.
  • Tu pars en vacance avec tes parents aux Antilles. Tu ne me laisse pas les clés de ton appart alors que tu sais que je vis dans un apppart sans électricité.
  • Avant ton départ je te demande de m’écrire une lettre pour me faire comprendre tes sentiments à mon égard ( vus les incidents cités plus haut. Tu m’envoies une carte avec 3 mots.
  • Du coup, quand tu reviens, je te dis que je ne t’aime plus, au café le Clair Obscur. . Je voulais entamer une discussion tu me quittes aussitôt.
  • le week end après, tu couche avec N2. Tu affirmes que c’est fortuit.
  • Il te largue après avoir couché avec toi, tu le croisera quelques temps plus tard avec une fille qui a dix ans de moins que toi. Il t’offre un disque de Texas.
  • Tu entames une relation épistolaire avec un dépressif qui s’est déclaré amoureux de toi, tu sors avec lui. ( en tout bien, tout honneur… selon toi).
  • je ne supports plus que nous soyons séparés. Je viens te voir, tu n’es pas là tu ne reviens que vers minuit : tu as passé un week end au Touquet avec ton ex.  ( en tout bien, tout honneur… selon toi).
  • Une autre fois il passe la nuit chez toi. Tu affirmes qu’il a dormi en bas sur le canapé, je trouve de mon côté du lit “conjugal” un livre sans image qui lui appartient tu prétend l’avoir lu ! ( toi !)

je suis seulement arrivé à 7 ou 8 mois de “vie commune !