Que deviennent les Roms de la Bourse du travail ?

Voici quelques nouvelles de la centaine de personnes roms qui étaient hébergées à la Bourse du travail et on mené une lutte exemplaire d’octobre à décembre 2013 pour obtenir d’être relogés. En dépit du jugement du tribunal administratif, le préfet a jugé qu’il pouvait mettre à la rue ces familles lundi, à l’issue de la trêve hivernale. Un soutien des Roms nous donne quelques nouvelles. Image
« il n’y a plus personne à Valenciennes, Maubeuge ou Lesquin, après un mois de mars lourd niveau pressions policières

-les familles de Maubeuge et Lesquin sont pour l’instant à la charge de bénévoles, à part pour Caroline (foyer) et pour Stan & Luminata (démarches judiciaires), rien à l’horizon…

-la moitié des familles de Valenciennes se sont cotisées pour louer une maison en campagne, près de Denain. N’hésitez pas à leur rendre visite !

-l’autre moitié est soit repartie en Roumanie soit sur le camp d’Hénin-Beaumont/Montigny …. et ça craint en ce moment, mairies PS et FN travaillent main dans la main pour expulser ce camp, le plus peuplé du Pas-de-Calais (je n’ai pas pu y aller ces dernières semaines mais je compte sur la fraternité 62 pour nous tenir informé).

=> les familles hebergées à Bruay, Bethune, Cambrai et Calais sont reparties en Roumanie.

=> les familles relogées à Boulogne et Avesnes ne sont, pour l’instant, pas menacées.

=> il y a d’autres situations particulières, des bouts de familles à 4 Cantons, etc… »

A Mme Viviane Reding LETTRE DE SOUTIEN AUX FAMILLES #ROMS DE #LILLE

je reproduis ici la lettre d’une association de soutien aux Roms à la vice présidente de la Commission européenne sur la persécution inouîe que subissent les militants Roms issus de la Bourse du travail

Madame Viviane REDING

Vice-Présidente Commission Européenne

rue des Lois. B – 1049 – BRUXELLES

Madame la Vice-Présidente,

Nous avons l’honneur de vous saisir en urgence, au titre de notre association « Sang pour Sans » de défense des sans droits, pour vous demander de bien vouloir examiner la légalité des mesures de rétorsion administrative et policière sans précédent que prend depuis janvier dernier le préfet du Nord, Mr BUR, contre les 116 Roumains roms (sur 120) qui ont gagné les 26 et 27 décembre au Tribunal administratif de Lille (suite à leur évacuation, le 28 octobre, du Campus de l’Université de Lille) un référé liberté hébergement l’obligeant à les reloger.Tout d’abord, condamné à leur proposer une structure d’hébergement par le tribunal administratif, le Préfet du Nord les a dispersés tous en dehors et très loin de la métropole lilloise où ils avaient la possibilité de survivre par leur connaissance du terrain pour récupérer des déchets ménagers et les revendre, et où ils auraient pu plus facilement trouver du travail, à compter de la levée des mesures transitoires le 1.1.2014. L’hébergement qui leur a été proposé est en effet très précaire et provisoire, et prend fin le 31 mars prochain. Ensuite, le Préfet du Nord a aussitôt, tout début janvier, fait délivrer des OQTF (obligations de quitter sous un mois le territoire français) par la Police des frontières de façon massive (ce qui est illégal) et sans argument légitime aux 116 concitoyens roumains ayant gagné ces référés, des OQTF, alors même qu’ils s’inscrivaient à Pôle emploi pour chercher du travail – ce qui jusqu’au 1.1.2014 leur était interdit, sauf avec titre de séjour, par les mesures spécifiques transitoires édictées en 2007 contre nos concitoyens roumains et bulgares – et ne touchent ni RSA, ni allocation familiale, ni aide alimentaire du Conseil Général, ni la plupart du temps aide médicale d’Etat.Ces mesures de délivrance massive et sans raison d’OQTF dès janvier à ces 116 Roms « victorieux » se voient suivies ce mercredi 5 mars 2014 à 11H par la délivrance à TOUS d’assignations à résidence avant éloignement du territoire français.Or, ces citoyens européens ne sont auteurs d’aucun délit, ne constituent pas de trouble à l’ordre public ni de menace, et ont engagé depuis leur arrivée en France comme migrants libres de circuler de nombreux efforts d’insertion scolaire, sociale, et professionnelle, chaque fois détruits par les évacuations policières de leurs installations provisoires, sans se voir proposer aucun diagnostic social ni aucune solution de relogement, de scolarisation des enfants, de suivi médical et social, d’insertion professionnelle, contrairement aux dispositions de la Circulaire Interministérielle du 26 août 2012, signée par sept ministres, pour répondre aux attentes de la Commission Européenne, et contrairement à l’engagement de la France dans le cadre de la Stratégie Nationale d’Intégration des Roms qu’elle a signée sous l’impulsion de la Commission Européenne.

Plus précisément, ces mesures de répression administrative et policière exceptionnellement dures, qui ne sont autorisées que de façon très limitée par la Directive européenne 2004/38, nous semblent non fondées en l’occurrence, comme le rappellent les décisions sur ce sujet de la Cour européenne de Justice, notamment celle du 20 septembre 2001 qui limite de façon stricte les entraves à la libre circulation des citoyens européens au sein de l’Union Européenne. Aussi nous vous saisissons en vue d’examiner la conformité des mesures massives et répressives d’éloignement du territoire français prises par le Préfet du Nord à l’encontre de ces migrants dits « Roms ». Elles nous semblent en effet constituer une violation grave et répétée, mais injustifiée et non fondée, des droits fondamentaux de ces concitoyens européens et du droit français et européen en matière de libre circulation et établissement. Enfin, dernier point important à nos yeux, le caractère massif, indifférencié et non individuellement justifié des mesures d’éloignement prises comporte de toute évidence une dimension de ciblage ethnique caractérisée. Ce ciblage ethnique est absolument interdit tant par la Constitution française que par la Charte Européenne des Droits Fondamentaux. Il s’assimile en effet sans le dire à une persécution et une discrimination de type racial, mots lourds de sens, mais qui, à notre humble avis de citoyens européens avertis de notre histoire commune, sont les seuls aptes à qualifier le procédé.Vous remerciant d’avance de bien vouloir accorder une attention particulière et donner une suite favorable à notre saisine, nous vous prions d’agréer, Madame la Vice- Présidente de la Commission Européenne, l’assurance de notre considération distinguée.

Stéphane BRAILLY, secrétaire

Evelyne PERRIN 

Association Sang pour SansAssociation SANG POUR SANS

13 rue Edmond Rostand

94500-Champigny sur Marnesangpoursans@gmail.com

#Roms #Lille Menaces, croix gammée et apathie politique

valls-300x164Je reproduis deux communiqués de Union syndicale Solidaires 59-62 (qui regroupe notamment les syndicats SUD.) concernant la situation à la Bourse du travail où une centaine de Roms sont hébergés depuis 41 jours. Et je fais deux mots de commentaires à la fin.

Communiqué 1

 

Menace de mort sur un militant SUD Etudiant-tes LILLE,

Stop aux agressions Fascistes !

 

Un jeune camarade de SUD ETUDIANTS Lille a reçu cette semaine, à son domicile, dans sa boîte aux lettres, une lettre anonyme contenant des menaces de mort.

L’union syndicale SOLIDAIRES 59/62 prend très au sérieux cette nouvelle provocation fasciste. En effet ce jeune camarade a déjà fait l’objet de violences fascistes le 26 mars 2012, qui ont donné lieu à une main courante à l’époque.

De plus,  les caves de la bourse du travail ont été marquées de 2 croix gammées,  la nuit du 2 au 3 décembre 2013.

Ce courrier, s’inscrit dans le climat actuel de déchaînement  raciste et xénophobe, comme rarement le pays a pu en connaitre, de haine anti-rom, alors que 110 Roms sont actuellement accueillis à la bourse du travail de Lille.

L’union syndicale Solidaires constate que ce document, marqué d’insigne nazi d’une part et d’autre part du bloc identitaire, s’inscrit dans la filiation d’Unité Radicale et de la plus obscurantiste tradition fasciste.

Cette obsession néonazie a abouti récemment à l’assassinat de notre camarade Clément Méric. C’est le sort de Clément Meric qui est promis à notre Camarade de SUD Etudiant.

L’union syndicale Solidaires soutiendra sans faillir ses militants contre les menaces fascistes et a chargé Maitres Anne Charlotte LEGROIS et Stephane DUCROC, avocats, de diligenter une plainte.

L’Union Syndicale SOLIDAIRES  appelle l’ensemble des syndicats, les organisations démocratiques et antifascistes à s’opposer avec la dernière des énergies aux idées et aux menaces fascistes qui se développent dans le pays.

Elle invite à ce titre à une réunion unitaire dans les locaux de l’Union Syndicale SOLIDAIRES de la Bourse du Travail, 174, Bd de l’Usine, ce Lundi 9 décembre à 18 h.

 

Pour L’Union Syndicale SOLIDAIRES 59/62

NIEDDU Vladimir 06 03 40 30 79

 

Communiqué 2

 

Le Préfet du Nord,  les Elus, les ministres

sont coupables de prise d’otage sur l’action syndicale

Ça suffit !

Nous avons été informés du déblocage d’1,7 millions d’€ par le ministère du Logement. Apres  le déblocage de ces fonds, élus, ministres et préfet continuent à jouer la montre !

Pis encore le Maire de Saint André Olivier Henno (droite), la Vice-Présidente du Conseil Général Mme Saniek-Wavrant (PS) ont repoussé de façon virulente  les propositions des syndicats, notamment l’utilisation du site d’Ulysse Trélat que le Préfet se refuse à réquisitionner.

 

Depuis 15 jours des discussions entre syndicats et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Nord ont permis d’identifier de nombreuses pistes de solutions pour les  Roms accueillis à la Bourse du Travail hors de la Métropole Lilloise, (compte tenu de la ferme opposition de Martine Aubry et du PS Lillois).

La situation est toujours bloquée.

Coqueluche, Varicelle, Hépatite, Cancer à la bourse du travail : élus, ministres et préfet prennent la lourde responsabilité d’une catastrophe sanitaire.

C’est à une situation catastrophique que sont confrontés – dans un abandon total, absolu, des pouvoirs publics – les nourrissons, les enfants, les familles Roms, les militants syndicaux, les volontaires. Alors qu’il est totalement impossible d’isoler les personnes victimes d’hépatite, de varicelle et de coqueluche, sciemment les pouvoirs publics prennent le risque du développement d’une grave épidémie.

Les ministres silencieux, les élus locaux rétifs voir opposés, un préfet paralysé..

Il est inconcevable que Cécile Duflot n’exige pas des comptes sur les fonds qu’elle a débloqués, que les 5 autres ministres Vincent PEILLON, Marisol TOURAINE, Manuel VALLS, Michel SAPIN, George PAU-LANGEVIN, Marie-Arlette CARLOTTI signataires de la circulaire du 26 Août 2012  se soucient comme d’une guigne des textes rédigés et qu’ils ont eux-mêmes édictés, malgré une interpellation de l’UD CGT, de La FSU  et de l’Union Syndicale SOLIDAIRES.

La responsabilité des Elus, des Ministres et du Préfet sera grande en cas d’incident grave, ils ne pourront pas dire : « je ne savais pas ! »

 

Pour L’Union Syndicale SOLIDAIRES 59/62

NIEDDU Vladimir 06 03 40 30 79

 Mon commentaire 

Concernant le premier communiqué : il faut se rappeler qu’un membre de Solidaires Etudiant, Cément Méric, a été assassiné par des skins fascistes, il y a quelque mois. On comprend l’émotion de nos jeunes camarades lillois. Les menaces dans la boîte à lettre veulent surtout signifier  » on sait où tu habites, et le soir où l’on sera assez bourrés pour oublier notre lâcheté, on viendra te voir ». 

Concernant le second, il est dommage qu’il ne soit pas signé de l’intersyndicale SUD-CGT-FSU. Dans les milieux syndicaux lillois, ce n’est pas un mystère que certains militants CGT, manifestent un certain ras le bol par rapport à la présence des Roms à la Bourse du travail. 

Les syndicalistes de SUD ont été manifestement informés par des gens d’EELV pas rancuniers (l’intersyndicale avait accusé les Verts de les avoir lâchés dans un interview à la Voix du Nord). Jeudi dernier Cécile Duflot a rencontré Majdouline Sbaï, vice présidente EELV du Conseil régionale et lui a raconté qu’elle avait tenté de réquisitionner l’HP désaffecté Ulysse Trélat, mais avait du y renoncer à cause des pressions politiques. Une couleuvre de plus à avaler pour les Verts gouvernementaux.

Sinon, concernant l’enveloppe supplémentaire pour l’hébergement d’urgence de 1,7 millions d’euros; il est impossible en France d’ethniciser une mesure quelle qu’elle soit. C’est regrettable parce que cela interdit la discrimination positive tel qu’elle est pratiquée entre autres aux USA. Mais Mme Duflot ne peut absolument pas exiger que cet argent soit consacré exclusivement à loger des Roms. De surcroit ce ne serait pas forcément très habile politiquement de proclamer que l’on consacre 1,7 millions pour loger 100 Roms, soit 17 000 euros par personne ! 

 Un hébergement inadapté aux Roms

Plus sérieusement l’hébergement d’urgence conçu pour les SDF « classiques » (hommes, seuls, nécessitant un encadrement social parce que malade alcooliques, toxicomanes, psychotiques…) n’est pas adapté aux Roms : familles nombreuses, en parfaite santé psychique, sans addiction. Il y a bien sûr des exceptions, n’importe qui eut se retrouver SDF quelques temps, et il y a quelques  alcooliques ou malades mentaux parmi les Roms que je connais.  Mais en gros le problème est là. Les familles roms ne veulent pas se séparer pour être hébergées. 

En moyenne dans un CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale, ça fout les jetons !) un SDF au RSA paie 420 euros de loyer (APL + 30 % des revenus) pour une chambre de 12 m2 avec toilette et douches sur le palier. Le tout dans un quartier pourri où les chambres dans le privé, se trouvent à bien moins cher. De surcroît, cette participation n’est qu’une goutte d’eau dans le budget d’un CHRS, abondamment subventionné pour payer des éducateurs et des bureaucrates. J’ai l’intuition, mais il faudrait le vérifier, que l’on a déplacé vers l’hébergement d’urgence, une partie des sommes dont a privé les hôpitaux psychiatriques, les centres de désintoxication et de post cure etc… Un éducateur coute moins cher qu’un médecin. Et du coup,  tox et ivrognes ne sont plus soignés, mais ils ne trainent plus dans les rues la nuit. Les Roms n’ont pas besoin de cet appareil de surveillance et de contrainte. Ils sont  juste des migrants, suffisamment autonomes pour venir en France chercher du travail et la fin des persécutions, comme les pères pèlerins américains, genre.

On comprend, néanmoins que Cécile Duflot, sous l’influence de sa base qui soutient les Roms, essaie d’agir avec ce qu’elle a : les fonds d’hébergement d’urgence. Cependant ( je suis le meilleur sur les adverbes de transition) la solution passerait par une décision au niveau du Premier Ministre. Il faudrait décider d’un financement spécifique pour l’hébergement des quelques milliers de Roms en bidonvilles, tentes et caravanes. Il faudrait aussi sans doute (ré) inventer un logement très social adapté à des familles nombreuses, habitués à vivre à proximité de deux ou trois autres familles apparentées., et qui ont besoin d’un espace de stockage temporaire pour la ferraille qu’elles récupèrent. Dans le Nord, les courées qu’on a beaucoup détruites au nom de l’insalubrité, feraient l’affaire.

#Lille #ailleurs #Roms Les Rroms ne seront pas des chiens vagabonds !

.je reproduit ici un appel d’organisations de jeunesse à la manifestation de samedi 16 novembre à Lille (14 h 30 Porte de Paris).

Lille et ailleurs

Les Rroms ne seront pas des chiens vagabonds !

Samedi 16 novembre, en soutien aux 120 Rroms sans-abris depuis le démantèlement du camp de Villeneuve d’Ascq, mais aussi en réaction aux expulsions d’élèves et d’étudiants étrangers partout en France, les mouvements de jeunesse appellent à manifester dès 14H30 ( Porte de Paris) avec entre-autres les familles Rroms, les syndicats et les collectifs.

Ce qui est exigé ? Un revirement politique et des solutions de relogement immédiates. Pour un élan de solidarité national !

 

« Nous les Rroms sommes considérés comme des chiens vagabonds sans maître », déclarent Ana Stoïan et Secret Lazar, deux Rroms hébergés à la Bourse du Travail depuis leur expulsion fin Octobre. « Nous voulons démontrer que nous sommes capables de travailler, éduquer nos enfants, d’être comme les autres si vous enlevez les barrières

 

qui sont

devant nous depuis des années« , ajoutent-ils, avant de conclure leur communiqué (traduit du Romani): « Il faut que nos droits soient respectés […] nous continuerons les manifestations jusqu’à être acceptés de ceux qui nous ont expulsés !« .

Le démantèlement violent du camp de 4 Cantons à Villeneuve d’Ascq avait mis fin aux tentatives d’intégration de plus d’une centaine de Rroms (dont la moitié d’enfants), qui se seraient retrouvés dans la plus grande précarité et sans aucun toit si l’intersyndicale (Solidaires – FSU – CGT) ne les avaient pas accueillis dans leurs bureaux (la Bourse du Travail de Fives).

Ce qui devait être un hébergement d’urgence pour éviter une catastrophe humanitaire se prolonge maintenant depuis près de 3 semaines, et la situation ne reste soutenable que grâce aux sacrifices quotidiens consentis par les familles Rroms et à l’investissement constant des syndicalistes et des bénévoles sur place. La scolarisation des enfants s’en voit compliquée, et ces conditions sanitaires (deux salles de bain, aucune douche et impossibilité de laver le linge dans les locaux) ne sont pas acceptables à l’approche de l’hiver, d’autant qu’une partie de la communauté souffre déjà de graves problèmes de santé. 

En parallèle, l’action politique ne cesse pas. Depuis l’expulsion, l’intersyndicale et les Rroms réunis en collectif ont appelé presque quotidiennement à la manifestation afin d’alerter les pouvoirs publics, avant de se joindre aux mouvements de protestation lycéens et ouvriers.
Car la mairie et la préfecture, non contents de n’étudier aucune solution de relogement pérenne et de ne proposer qu’un ticket vers la Roumanie, ont également découragé toute initiative des sans-abris en intervenant par la force lorsque un bâtiment vide a tenté d’être occupé le lendemain de l’expulsion ou plus récemment lorsque les caravanes allaient être déplacé

es

 vers un nouveau terrain.

Alors que des populations tentent d’échapper à l’errance et à la misère, les autorités n’offrent que la répression. 
Comment une ville, une région, un état à majorité socialiste peuvent-ils tolérer une situation si absurde et dégradante alors que des solutions simples et rapides existent ?

Ce qui exigé au niveau local:

-de réquisitionner suffisamment de logement inoccupés pour pouvoir y abriter toutes les familles Rroms expulsées de Villeneuve d’Ascq et Roubaix.
-de rendre les caravanes confisquées à leurs propriétaires par le biais d’une démarche facilitée et sans tenir compte de leur destination.
-de mettre un terme aux pressions policières et aux politiques racistes dont les populations Rroms font l’objet sur la métropole.
Et au niveau national:

-la régularisation de tous les sans-papiers et le respect du droit à l’éducation
-l’arrêt immédiat des démantèlements de camps dans les cas où la circulaire

 d’août 2012

n’est pas strictement appliquée.


Nous soutiendrons les populations Rroms et les sans-papiers, dont le gouvernement continue à bafouer les droits élémentaires, au mépris de toute humanité


Ambroise Lesage – 06.52.36.02.72

Remarques de JFG : Ana n’est pas hébergée à la Bourse du travail elle a été élue pour ses compétences en français comme porte parole parles Roms de la Bourse. Je doute par ailleurs que des Roms roumains aient écri un texte en romani qui est une angue parlée, alors qu’ils disposent du roumain. Mais les propos qui sont prétés à Seret et Ana sont bien le reflet de ce nous disent tous les jours les Roms, et de ce qu’a exprimé avec vérité et émotion  Carolina lors d’une manif lillosie